31 oct. 2014

Les chemises de Jérôme

Jérôme, c’est mon collègue. C’est avec lui que je bois à l’occasion mon café le matin en arrivant au bureau. Je lui sers aussi de testeuse officielle pour ses expériences culinaires de smooties. Je donne mon avis sur ses mélanges, même ceux qui sont d’un gris douteux (je n’ai vraiment peur de rien). 

Un matin, nous avons changé nos habitudes et nous sommes plutôt allés à la pêche, dans la valise de sa voiture. Sous une pile de sacs de terre et autres objets hétéroclites, il m’a attrapé un sac de chemises usagées qu’il destinait à la boîte de vêtements à donner. Bref, un trésor pour une Vanille qui cherchait justement de l’inspiration pour un cadeau de jolie princesse toute neuve. (J’adore les garçons qui portent des chemises roses… surtout quand ils s’en débarrassent!)

De la rencontre des chemises roses de Jérôme, auxquelles j’ai assorti une autre chemise récupérée noire à rayures,  et d’un patron du livre Amy Butler's little stitches for little ones est né une robe de fillette avec culotte assortie.











Tiens, c'est drôle! En écrivant ce texte, je me rends compte que mes collègues de travail sont pour moi une source infinie de matière première, d’idées et d’apprentissages. Que ce soit Jérôme, qui me fournit en chemises usagées, Gaétan, qui m’apporte tissus, morceaux de bois, et autres trucs de bricolage qu’il ramasse dans son sous-sol, Sylvie, qui m’a appris les rudiments du crochet pour réaliser ma première couverture de bébé, Gaël, qui m’a enrôlé dans son projet de conte de noël, Diane, qui me partage des trucs de couture et qui m’a offert la «bible» de points de tricot dont je me sers régulièrement, Line, qui me prête ses broches à tricoter format géant, Isabelle qui m’apporte des vieilles revues de techniques de peinture… Comme quoi, il ne faut jamais sous-estimer le potentiel artistique des gens, on en trouve partout, même où on s’y attend le moins. Qui aurait cru qu’un centre financier recelait autant d’inspiration!

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